Если душа родилась крылатой - Цветаева Марина Ивановна (книги онлайн бесплатно без регистрации полностью .txt) 📗
Cerveaux — au vent! (Dans les
Peґripheґries — gibets).
Oh! ne perd pas qui rompt et part,
A l’heure ou` l’aube point!
Une vie cousue pour toi, tard,
Sans bati, par mes soins.
Tordue? Pas de griefs! Faubourg:
Rupture des coutures.
Ames sans appret: plaies
Partout!...
Banlieue, faubourg... Ample est
Le courroux
Du faubourg. Entends le destin,
Sa botte dans les flaques
De boue!... Ami, juge ma main
Qui coud en toute hate:
Le fil — va le deґfaire!
Le der-nier reґverbe`re!
Ici? La magie gagne —
Regard. (Races qui croient:
Regard). — Sur la montagne?
Pour la der-nie`re fois!
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— Collines. Crinie`re
Drue: pluie dans les yeux.
Le faubourg — derrie`re,
On est en banlieue,
On est. Mais qu’en faire?
Maratre-vireґe,
Plus de lieu sur terre.
Nous, ici: crever.
Un champ. Haie autour.
Fre`re et sur — nous deux!
La vie est faubourg. —
Construis en banlieue!
La cause est, messieurs,
Perdue! — Inutile...
Des faubourgs — rien qu’eux!
Mais ou` sont les villes?!
La pluie rage et broie.
Debout, nous — deux etres:
Rageons. En trois mois
Premier tete a` tete.
Emprunter — c’est a`
Job que voulait Dieu?
Mais sans reґsultat...
On est en banlieue!
A l’exteґrieur! Hors! Hors de la ville!
Remparts franchis! Tu comprends?
Vivre est un lieu ou` c’est impossible:
Le quar-tier juif, du dedans...
Et ne vа-t-on pas le front plus haut,
En devenant juif errant?
Aux yeux de qui n’est pas un salaud,
Le po-grome juif eґtant
La vie. Ne vit que grace aux nombreux
Reneґgats! Grace aux Judas!
Plutot sur les les de leґpreux,
En enfer! — mais pas dans la
Vie, — que pour les reneґgats, que pour
Le bourreau: a` lui — la brebis!
Le droit a` ma carte de seґjour
Je le pieґtine! J’en ris!
Pieґtineґ! Bouclier de David —
Vengeґ! Viser dans la glu
Des corps! N’est-il pas enivrant: vivre —
Le Juif ne l’a pas voulu?!
Ghetto des eґlites! Au trou! Tiens!
Pas de pitieґ! Que des gifles!
En ce monde-ci hyperchreґtien
Les poe`tes sont des Juifs!
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Aiguiser les couteaux sur
Le roc, ou bien balayer
La sciure! De la fourrure
Sous les mains — mouilleґe!
Eh bien!, les surs, quoi?!
— Force et seґcheresse
D’homme! Sous les doigts —
Larmes, non averse!
De quels charmes maintenant
Parler? Sur tes biens — l’eau trone!
Apre`s tes yeux de diamant,
Me ruisselant sous les paumes,
Fin de la fin. Cesse
Pour moi — le naufrage.
Caresses, caresses
Le long du visage.
C’est notre orgueil a` nous deux —
Polonaises, a` nous autres —
Marina. Apre`s tes yeux
D’aigle pleurant sous mes paumes...
Mon ami, tu pleures!
Pardon! Tout est mien!
O sel et rondeurs
Au creux de la main!
Larmes d’homme sont brutales.
Sur le crane — la massue!
Pleure! Et reґpare plus tard
La honte avec moi perdue.
U-ne mer relie —
Les poissons! Se le`ve:
... Coquille sans vie,
Le`vres contre le`vres.
En larmes.
De l’oseille —
Au gout.
— Demain
Au reґveil,
Moi — ou`?
14
Le sentier a` moutons —
Descend. Ville en vacarme.
Vers nous, trois filles vont.
Elles rient. Face aux larmes
Elles rient, — plein midi
Terrestre, hautes cretes
Marines!
— Elles rient