Если душа родилась крылатой - Цветаева Марина Ивановна (книги онлайн бесплатно без регистрации полностью .txt) 📗
L’air. Vent. Voile gonfleґe. Doigts en
Coton. La sonatine flotte.
(N’oublie pas que tu as neuf ans).
De ce mur jamais vu plus tot —
Je sais le nom: le mur du dos
Au piano. Ou — au bureau, ou
Encore derrie`re une trousse
A raser (il a pour atout
— Ce mur-la` —: qu’en couloir il pousse
Dans la glace. De ґplace — avise!
Chaise portative du vide).
Chaise a` ceux — qu’entrer: interdit
Par la porte! Aux semelles — seuil
Sensible! Toi, tu as grandi
De ce mur (passeґ: bref recueil).
Un chapitre entre nous s’entasse.
Tu grandiras comme Danzas
En arrie`re.
Celle qui deґcre`te,
Tel Danzas, l’eґlu, lourd des pie`ces,
(Je sais son nom: le mur des cretes!)
Entre — non du pas de Dante`s.
La nuque. — Pour la catastrophe,
Pret? Tout comme toi dans dix strophes,
Stop.
L’il vise l’arrie`re-front.
Mais, laissant le tir postdorsal,
A l’eґvidence le plafond
Etait. Comme au salon: normal!
Peut-etre penchait-il, au fond?
(Armes visant l’arrie`re-front —
Qui fond.)
Et le cerveau deґja` —
Pressionneґ. Le dos se leґzarde.
Voila` les murs de la Tcheґka,
Des aubades et fusillades
Limpides: plus net que l’eґcho
Des gestes — de dos dans le dos!
La fusillade me confond.
Mais, laissant le tir postmural,
A l’eґvidence le plafond
Tenait (utile en quoi, plus tard,
— Lui?!) Revenons au quatrie`me
Mur: ou` reculant, le couard, bleme —
Recule.
«Bon, et un plancher —
Y avait? Quelque chose ou` asseoir…»
Mais oui!. — Pas pour tous. — Chevaucheґe
D’arbres, de cables, balancoires,
Sabbats… La`-haut!
Tous nous devons
Souder notre pesant talon
Au vide.
Plancher — pour les pieds.
Quel implanteґ, incrusteґ — l’homme!
Plafond: les gouttes eґpargneґes.
Une par heure, tu sais comme
L’ancien supplice? Plancher: qu’herbe
Ni terre en la maison peґne`trent —
Ni ces etres non empecheґs
Par les pieux dans la nuit de mai!
Trois murs, un plafond, un plancher.
C’est tout, non? De`s lors: apparais!
Signe du volet, de la vitre?
Chambre eґtablie a` la va-vite,
Juste eґbaucheґe sur un brouillon:
Sur fond gris — blanchatre crayon.
Ni couvreur, ni poseur de platre —
Le reve. Au long de voies sans cables —
Vigile. Dessous les paupie`res —
Gouffre ou` un et une se lie`rent.
Nul tapis, nul meuble en reґserve —
Le reve, plus nu que la gre`ve
Baltique. Plancher aux tons fades.
Chambre? — Simples surfaces planes.
Deґbarcade`re: plus riant!
Ca tient de la geґomeґtrie,
— L’abme en tome cartonneґ,
Tard compris, mais non cantonneґ.
Et le char d’Apollon, son frein —
C’est la table? Car elle a faim
De coude! Coudes a` l’oblique,
Tu obtiens la table tablique.
«Cigogne», et l’enfant nat — voila`:
Si besoin est — apparatra
La chose. La chaise surgit
Avec l’hote — point de soucis!
Tout surgira,
Ni plans, ni veilles —
Vois-tu? Te dire
Sous quelle enseigne?
L’Etre mutuel.
En foret — trou
Perdu. L’Hotel
Du Rendez-vous
Des Ames.
Maison de rencontre. Autres —
Celles des seґpareґs,
Meme au Sud! Des mains d’hote?
Non, c’est du plus feutreґ
Que les mains, plus fin, — pur
Que les mains. Bric-a`-brac
Retapeґ — confort sur!
L’ennui-monstre la`-bas!
Ici: saintes-nitouches
Que nous! En fait de mains:
Courriers, penseґes, retouches,
— De mains: ultimes fins…
Sans fieґvreux «ou` es-tu»?
J’attends. Proprieґteґ
Des serveurs: gestes tus
Au palais de Psycheґ.
Le vent seul est cher au poe`te.
Jurer des couloirs: je suis prete.